Deux personnes arrêtées avec des perroquets gris à queue rouge

15.10.2021
Deux personnes arrêtées avec des perroquets gris à queue rouge

Deux trafiquants présumés d'espèces sauvages ont été arrêtés à Ebolowa pour trafic de perroquets gris à queue rouge.

Les deux hommes ont été arrêtés au quartier New Bell, à Ebolowa, le 17 septembre, lors d'une opération menée par les agents de la Délégation Départementale des Forêts et de la Faune de la Mvila, en collaboration avec la police.

Ils ont été appréhendés en possession de 20 perroquets gris dans leur cachette à New Bell lors qu'ils essayaient de les vendre. Ils ont ensuite été conduits au poste de police et se trouvent actuellement derrière les barreaux. L'opération a bénéficié de l'assistance technique de la LAGA (The Last Great Ape Organisation), une organisation chargée de l'application de la loi relative à la protection des espèces sauvages.

Les enquêtes révélent que les suspects sont liés à un plus grand réseau de trafiquants de perroquets auquel appartiennent les Nigérians et les Ghanéens. Selon une source proche de l'affaire, qui s'est exprimée sous anonymat, les perroquets ont été capturés dans les zones de Ma'a, Mvangan et Nyabizan.

Le perroquet gris à queue rouge est un perroquet de taille moyenne, au plumage à prédominance grise. La couleur grise sur la tête et les ailes est généralement plus foncée que sur son corps. Les plumes de la tête et du corps ont de légères bordures blanches et les plumes de la queue sont rouges. Les deux sexes paraissent semblables et se retrouvent en Afrique équatoriale, notamment au Cameroun, au Nigéria, au Ghana, au Congo, au Gabon, en Angola, au Kenya, en Ouganda et en Côte d'Ivoire. Le perroquet gris peut imiter une grande variété de sons qu'il entend.

Les perroquets gris ont récemment été inscrits sur la liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature en raison de la chute drastique de sa population. En 2018, l'espèce a été l'une des espèces d'oiseaux les plus fréquemment commercialisées dans le cadre de la Convention sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore Sauvages menacées d'Extinction (CITES).

Le commerce de cette espèce est donc interdit par la Convention des Nations Unies sur le Commerce International des Espèces de Faune et de Flore Sauvages menacées d'Extinction, dont le Cameroun est signataire.